Ce matin, merci d'avoir été si nombreux, malgré la pluie, pour participer à la commémoration de l'armistice de 1918 et pour nous souvenir et honorer les morts pour la France.
Comme chaque année, le 11 novembre, nous honorons la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France, pour la liberté et pour la paix. Cette date, marquée par l’Armistice de 1918, nous rappelle combien la paix est précieuse et combien nous avons, ensemble, un devoir de mémoire.
Il y a 110 ans, débutait la Première Guerre mondiale, une guerre qui devait durer quatre ans, laissant derrière elle des millions de morts, de blessés, de familles brisées. C’était une guerre que l’on pensait être "la Der des Ders" et qui devait mettre un terme aux conflits en Europe. Mais l’histoire nous a appris que, malgré les sacrifices, le monde a continué à connaître des drames, des destructions, et d’immenses souffrances.
Il y a 80 ans, en juin 1944, le sol de Normandie voyait débarquer des milliers de soldats alliés venus libérer la France de l’occupation nazie. Ce fut le début de la fin pour le régime oppresseur et le point de départ d’un nouvel espoir. Cette date reste un symbole de courage et de solidarité pour un monde uni dans l’espoir de la paix. Le 11 novembre 1944, les troupes alliées et françaises étaient aux portes de la Moselle et de l’Alsace, provinces annexées par le IIIe Reich en 1940. N’oublions pas les souffrances de leurs populations et les 130 000 malgré-nous contraints de combattre sous l’uniforme ennemi.
Malgré la libération de 1945 la France connaitra encore des conflits.
Il y a 70 ans, les accords de Genève mettaient fin à la guerre d’Indochine débutée en 1946, mais le 1er novembre 1954, éclatait ce que l’on appellera la Toussaint rouge. Soixante-dix attentats simultanés marquaient le début de l’insurrection en Algérie, ouvrant une guerre qui marquera profondément notre pays et qui rappelle la violence et les blessures que la guerre inflige. Ces événements, bien qu’éloignés dans le temps, continuent de résonner dans nos mémoires collectives.
Aujourd'hui, notre devoir de mémoire ne se limite pas à ces pages tragiques de l’histoire de France. Ce devoir nous rappelle aussi que la guerre, la violence, et les drames humains ne sont pas des souvenirs lointains mais des réalités encore présentes dans notre monde. À seulement deux mille kilomètres de nos frontières, en Ukraine, des vies sont encore brisées chaque jour, avec un nombre estimé d’un million de blessés ou de morts depuis le début du conflit.
De l'autre côté de la Méditerranée, au Moyen-Orient, les tragédies se multiplient encore. Depuis le 7 octobre 2023, on estime à environ 150 000 le nombre de victimes, civiles et militaires confondues. Des familles, des enfants, des innocents, sont arrachés à la vie par la violence.
En honorant les morts de la Grande Guerre, ceux des conflits mondiaux, des guerres de décolonisation, et ceux de tous les conflits récents, nous ne devons pas oublier que notre responsabilité est de tout faire pour préserver la paix. Notre devoir de mémoire ne se limite pas au 11 novembre : il doit être un rappel quotidien des ravages que la haine et la violence entraînent.
Souvenons-nous que la paix est fragile. En cet instant, alors que nous nous sommes inclinés devant ceux qui ont sacrifié leur vie pour que nous vivions libres, engageons-nous à être des acteurs de la paix, à élever nos voix contre les injustices, les divisions et les violences, d'où qu'elles viennent. C’est notre devoir pour honorer le passé, et c’est notre responsabilité pour préserver l’avenir.
Vive la République, vive la France.
Je vous remercie tous de vous êtes associés à cette hommage
Marc ROBIN
Maire de la commune de Boutigny
Comme chaque année, le 11 novembre, nous honorons la mémoire de celles et ceux qui ont donné leur vie pour la France, pour la liberté et pour la paix. Cette date, marquée par l’Armistice de 1918, nous rappelle combien la paix est précieuse et combien nous avons, ensemble, un devoir de mémoire.
Il y a 110 ans, débutait la Première Guerre mondiale, une guerre qui devait durer quatre ans, laissant derrière elle des millions de morts, de blessés, de familles brisées. C’était une guerre que l’on pensait être "la Der des Ders" et qui devait mettre un terme aux conflits en Europe. Mais l’histoire nous a appris que, malgré les sacrifices, le monde a continué à connaître des drames, des destructions, et d’immenses souffrances.
Il y a 80 ans, en juin 1944, le sol de Normandie voyait débarquer des milliers de soldats alliés venus libérer la France de l’occupation nazie. Ce fut le début de la fin pour le régime oppresseur et le point de départ d’un nouvel espoir. Cette date reste un symbole de courage et de solidarité pour un monde uni dans l’espoir de la paix. Le 11 novembre 1944, les troupes alliées et françaises étaient aux portes de la Moselle et de l’Alsace, provinces annexées par le IIIe Reich en 1940. N’oublions pas les souffrances de leurs populations et les 130 000 malgré-nous contraints de combattre sous l’uniforme ennemi.
Malgré la libération de 1945 la France connaitra encore des conflits.
Il y a 70 ans, les accords de Genève mettaient fin à la guerre d’Indochine débutée en 1946, mais le 1er novembre 1954, éclatait ce que l’on appellera la Toussaint rouge. Soixante-dix attentats simultanés marquaient le début de l’insurrection en Algérie, ouvrant une guerre qui marquera profondément notre pays et qui rappelle la violence et les blessures que la guerre inflige. Ces événements, bien qu’éloignés dans le temps, continuent de résonner dans nos mémoires collectives.
Aujourd'hui, notre devoir de mémoire ne se limite pas à ces pages tragiques de l’histoire de France. Ce devoir nous rappelle aussi que la guerre, la violence, et les drames humains ne sont pas des souvenirs lointains mais des réalités encore présentes dans notre monde. À seulement deux mille kilomètres de nos frontières, en Ukraine, des vies sont encore brisées chaque jour, avec un nombre estimé d’un million de blessés ou de morts depuis le début du conflit.
De l'autre côté de la Méditerranée, au Moyen-Orient, les tragédies se multiplient encore. Depuis le 7 octobre 2023, on estime à environ 150 000 le nombre de victimes, civiles et militaires confondues. Des familles, des enfants, des innocents, sont arrachés à la vie par la violence.
En honorant les morts de la Grande Guerre, ceux des conflits mondiaux, des guerres de décolonisation, et ceux de tous les conflits récents, nous ne devons pas oublier que notre responsabilité est de tout faire pour préserver la paix. Notre devoir de mémoire ne se limite pas au 11 novembre : il doit être un rappel quotidien des ravages que la haine et la violence entraînent.
Souvenons-nous que la paix est fragile. En cet instant, alors que nous nous sommes inclinés devant ceux qui ont sacrifié leur vie pour que nous vivions libres, engageons-nous à être des acteurs de la paix, à élever nos voix contre les injustices, les divisions et les violences, d'où qu'elles viennent. C’est notre devoir pour honorer le passé, et c’est notre responsabilité pour préserver l’avenir.
Vive la République, vive la France.
Je vous remercie tous de vous êtes associés à cette hommage
Marc ROBIN
Maire de la commune de Boutigny