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QUE COMMEMORONS-NOUS LE 11 NOVEMBRE
Début novembre 1918, le chancelier allemand, Max de Bade, demande la suspension des hostilités et annonce l’envoi de plénipotentiaires allemands pour négocier. La délégation allemande est reçue en forêt de Compiègne près de Rethondes, le 8 novembre. Dans le wagon-bureau du maréchal Foch, les conditions de l’armistice sont présentées.

Le lendemain, en Allemagne, l’empereur Guillaume II abdique et se réfugie aux Pays-Bas. La République de Weimar est proclamée en Allemagne et le nouveau gouvernement accepte les conditions d’armistice.

Le 11 novembre à 5h45 du matin, l’armistice est signé dans les conditions demandées. Les hostilités sont suspendues le même jour à 11 heures.
Un armistice est une suspension provisoire des combats dans le but de négocier une fin des hostilités. L’armistice signé le 11 novembre est d’une durée de 36 jours et il est reconduit à plusieurs reprises. Ce n’est qu’au moment de la signature des traités de paix à Versailles, le 28 juin 1919, que la sortie de guerre est actée.

L’idée d’honorer un soldat inconnu est lancée le 20 novembre 1916, au moment de la bataille de Verdun. Le 8 novembre 1920, une loi est votée pour qu’un hommage soit rendu aux restes d’un soldat non identifié « mort au champ d’honneur ».

Représentant anonyme de la foule des « Poilus », le Soldat inconnu est inhumé le 28 janvier 1921 sous la voûte de l’Arc de Triomphe à Paris.
Le 11 novembre 1923, le ministre de la guerre et des pensions, André Maginot, allume pour la première fois une flamme du souvenir. Depuis, elle est ravivée tous les soirs à 18h30.

En parallèle, de 1920 à 1925, 36 000 monuments aux morts sont édifiés en France. Les monuments aux morts deviennent les lieux de commémoration de la Grande Guerre au niveau local. Ils viennent donner une réponse à la forte demande mémorielle des familles.
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