[Musée William Thornley]
William THORNLEY (1857-1935)
La Seine au Trocadéro
Aquarelle, avant 1900
Musée Thornley, A 2020/1
©CDVO-C. Brossais
Ce mois-ci, honneur aux Jeux Olympiques et Paralympiques ! Pendant les Jeux, le Trocadéro offre un point de vue et une expérience exceptionnelle aux spectateurs et téléspectateurs à l’occasion des épreuves de cyclisme sur route et d’athlétisme (20 km marche).
A plusieurs reprises, au début de sa carrière, Thornley s’est posé en reporter de la capitale (vieux quartiers et ponts, notamment).
Ici, il nous offre une vue de l’ancien Palais du Trocadéro, construit sur la colline de Chaillot à l’occasion de l’exposition universelle de 1878 et démantelé l’année de la mort de l’artiste (1935). L’imposante rotonde placée entre les deux tours correspond à la vaste salle de spectacle qui s’avéra rapidement difficile d’usage.
Thornley a choisi une vue éloignée, prise sans doute depuis le Pont Mirabeau car on reconnaît l’Ile aux Cygnes et le Pont de Grenelle. Elle lui permet de mettre en scène, au premier plan, un sujet fréquent en cette deuxième moitié du XIXe siècle : les berges de la Seine où sont amarrés péniches et bateaux. La coupole, à l’arrière-plan, pourrait figurer le musée Guimet ouvert en 1889.
La palette pâle et réduite est celle des débuts : ocres, verts et bleus, qui jouent entre eux dans ce panorama digne d’une carte postale. On notera le traitement réaliste des vaguelettes sur le fleuve, au premier plan.
William THORNLEY (1857-1935)
La Seine au Trocadéro
Aquarelle, avant 1900
Musée Thornley, A 2020/1
©CDVO-C. Brossais
Ce mois-ci, honneur aux Jeux Olympiques et Paralympiques ! Pendant les Jeux, le Trocadéro offre un point de vue et une expérience exceptionnelle aux spectateurs et téléspectateurs à l’occasion des épreuves de cyclisme sur route et d’athlétisme (20 km marche).
A plusieurs reprises, au début de sa carrière, Thornley s’est posé en reporter de la capitale (vieux quartiers et ponts, notamment).
Ici, il nous offre une vue de l’ancien Palais du Trocadéro, construit sur la colline de Chaillot à l’occasion de l’exposition universelle de 1878 et démantelé l’année de la mort de l’artiste (1935). L’imposante rotonde placée entre les deux tours correspond à la vaste salle de spectacle qui s’avéra rapidement difficile d’usage.
Thornley a choisi une vue éloignée, prise sans doute depuis le Pont Mirabeau car on reconnaît l’Ile aux Cygnes et le Pont de Grenelle. Elle lui permet de mettre en scène, au premier plan, un sujet fréquent en cette deuxième moitié du XIXe siècle : les berges de la Seine où sont amarrés péniches et bateaux. La coupole, à l’arrière-plan, pourrait figurer le musée Guimet ouvert en 1889.
La palette pâle et réduite est celle des débuts : ocres, verts et bleus, qui jouent entre eux dans ce panorama digne d’une carte postale. On notera le traitement réaliste des vaguelettes sur le fleuve, au premier plan.
