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[Nos conseillers en séjour prennent la parole]

Le mois d’août est déjà bientôt terminé… Vous ne trouvez pas que l’été est passé trop vite
Notre conseiller en séjour Céneri prend la parole une dernière fois, avant de laisser place à Julien, pour vous présenter son dernier “coup de cœur dans le coup de cœur” : le travail caractéristique de l’architecte Albert Mézen.

Le petit mot de Céneri

« Dernier coup de cœur ! Et on termine par l’œuvre d’un architecte alençonnais qui a laissé son empreinte dans différents lieux de la ville d’Alençon… Albert Mezen !
Né à la fin du 19ème siècle, il sera, entre autres, l’architecte du nouvel hôtel de poste construit en 1908, mais aussi des bains douche qui sont présents dans le quartier de Courteille. C’est également lui qui imaginera plusieurs immeubles du Cour Clémenceau.
Aujourd’hui je parlerai de l’un de ses ouvrages, un peu moins connu, mais qui a été remis en avant depuis peu puisqu’il abrite depuis quelques semaines le nouvel espace d’accueil d’Alençon Tourisme. Nos locaux en somme !
Situé au 38 rue aux Sieurs, l’édifice est connu des plus anciens pour avoir abrité la quincaillerie/droguerie Tremblin-Desnoyers, qui a longtemps animé la rue commerçante d’Alençon, jusqu’au début des années 1970.
Ce qui me plait dans cet édifice Tout comme les vitraux de Louis Barillet que j’évoquais dans une ancienne publication, ce sont ces légères touches Art Déco que l’on peut retrouver : au niveau de la façade, des garde-corps, ou encore de l’habillage des radiateurs. Plein de petits détails, disséminés ça et là, qui en font, selon moi, un bel ouvrage ! Mon coup de cœur dans le coup de cœur Les initiales “T” et “D” joliment intégrées aux garde-corps, qui rappellent le temps de la quincaillerie !
Aujourd’hui adapté pour accueillir l’Office de tourisme de la Communauté Urbaine, nous pouvons noter le travail des employés de la ville qui ont réhabilité d’une belle manière d’anciennes caisses et d’anciens meubles de l’époque de la droguerie pour nous fournir tout le mobilier nécessaire à notre travail !
À noter que son fils, Marcel, prendra la suite de son père, et réalisera notamment une maison rue Cazault, la chapelle des Carmélites présente dans le quartier Saint Léonard, et mettra notamment en place les premiers apprentissages professionnalisants en ville. Pour cela que son nom sera donné au lycée professionnel quartier de Courteille.

C’est fini pour moi, je passe le flambeau à mon collègue Julien, cher et tendre admirateur du patrimoine alençonnais ».
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