[Si Alençon m’était conté]
Aujourd’hui est un jour particulier : Halloween, cette fête folklorique, a su traverser les frontières et s’ancrer dans nos traditions. Grâce à cette célébration un peu particulière, certaines légendes de la ville d’Alençon refont surface.
Le mythe de la Dame Blanche ne vous est pas inconnu, peut-être vous êtes-vous amusés à vous conter cette histoire. Mais saviez-vous que derrière les remparts du château des Ducs de la ville d’Alençon, plusieurs personnes ont pu déceler la présence d’une dame, qui hanterait ces lieux
Marie Anson était une châtelaine ayant vécu à la période du Moyen-Âge, elle était mariée au seigneur du château des Ducs, le chevalier Renaud. Un homme réputé pour être froid, austère, violent. Il parti à la guerre dans une contrée voisine, laissant son épouse seule, et enceinte. Pendant son absence, Marie reçut les avances d’un autre chevalier, qui tenta de lui faire la cour et de la séduire. Cependant, Marie l’éconduit, ignorant son insistance. Elle finit par mettre au monde un petit garçon, et le chevalier, blessé dans son orgueil face à ce refus, décida de se venger. Il parvient à subtiliser trois anneaux d’or que le chevalier Renaud a offerts à son épouse, et décida d’en faire des copies. Lorsque Renaud revint après la guerre, le jaloux éconduit alla le voir pour lui rapporter la supposée infidélité de son épouse. Pour preuve selon lui : l’enfant né serait son fils, et Marie lui aurait offert ses trois anneaux d’or…
Aveuglé par la rage et la haine, Renaud parti retrouver sa femme qui était dans ses appartements, dans la tour Couronnée du château des Ducs. Il arracha le nouveau né de ses bras, fracassant son petit corps contre les pavés de la chambre. Il empoigna ensuite sa chevelure, la fit dévaler les escaliers, avant de l’attacher à son cheval, qu’il lança au galop, traînant Marie aux quatre coins du parc du château. Marie supplia son époux de croire en sa fidélité, elle lui indiqua même l’emplacement des anneaux que son bien-aimé lui avait offert.
Sceptique, le chevalier se rendit néanmoins à l’endroit où sa femme entreposait les anneaux. Quelle ne fut pas sa surprise de les constater, tous les trois, reposant sur un couffin, dans leur boîte… Effondré, Renaud se dépêcha de rejoindre son épouse, lui implorant son pardon. Comment pouvait-il rattraper son geste et le mal qu’il lui avait fait Avant de rendre son dernier souffle, Marie demanda un lange pour enterrer la dépouille de leur fils. “Je peux pardonner le mal que tu m’as fait, mais jamais je ne te pardonnerais d’avoir ôté la vie de notre enfant”.
C’est depuis cet événement tragique que le fantôme de Marie hanterait le château. Certaines personnes aperceveraient sa silhouette, rodant aux alentours du parc, avant de pousser un cri effroyable, et de disparaître. La légende raconte qu’il vous est possible de l’observer, la nuit, lavant les vêtements ensanglantés de son enfant dans les eaux froides de la rivière de la Briante, qui coule au pied de la tour Couronnée.
Et vous, connaissiez-vous la tragique histoire de la Dame blanche d’Alençon
Aujourd’hui est un jour particulier : Halloween, cette fête folklorique, a su traverser les frontières et s’ancrer dans nos traditions. Grâce à cette célébration un peu particulière, certaines légendes de la ville d’Alençon refont surface.
Le mythe de la Dame Blanche ne vous est pas inconnu, peut-être vous êtes-vous amusés à vous conter cette histoire. Mais saviez-vous que derrière les remparts du château des Ducs de la ville d’Alençon, plusieurs personnes ont pu déceler la présence d’une dame, qui hanterait ces lieux
Marie Anson était une châtelaine ayant vécu à la période du Moyen-Âge, elle était mariée au seigneur du château des Ducs, le chevalier Renaud. Un homme réputé pour être froid, austère, violent. Il parti à la guerre dans une contrée voisine, laissant son épouse seule, et enceinte. Pendant son absence, Marie reçut les avances d’un autre chevalier, qui tenta de lui faire la cour et de la séduire. Cependant, Marie l’éconduit, ignorant son insistance. Elle finit par mettre au monde un petit garçon, et le chevalier, blessé dans son orgueil face à ce refus, décida de se venger. Il parvient à subtiliser trois anneaux d’or que le chevalier Renaud a offerts à son épouse, et décida d’en faire des copies. Lorsque Renaud revint après la guerre, le jaloux éconduit alla le voir pour lui rapporter la supposée infidélité de son épouse. Pour preuve selon lui : l’enfant né serait son fils, et Marie lui aurait offert ses trois anneaux d’or…
Aveuglé par la rage et la haine, Renaud parti retrouver sa femme qui était dans ses appartements, dans la tour Couronnée du château des Ducs. Il arracha le nouveau né de ses bras, fracassant son petit corps contre les pavés de la chambre. Il empoigna ensuite sa chevelure, la fit dévaler les escaliers, avant de l’attacher à son cheval, qu’il lança au galop, traînant Marie aux quatre coins du parc du château. Marie supplia son époux de croire en sa fidélité, elle lui indiqua même l’emplacement des anneaux que son bien-aimé lui avait offert.
Sceptique, le chevalier se rendit néanmoins à l’endroit où sa femme entreposait les anneaux. Quelle ne fut pas sa surprise de les constater, tous les trois, reposant sur un couffin, dans leur boîte… Effondré, Renaud se dépêcha de rejoindre son épouse, lui implorant son pardon. Comment pouvait-il rattraper son geste et le mal qu’il lui avait fait Avant de rendre son dernier souffle, Marie demanda un lange pour enterrer la dépouille de leur fils. “Je peux pardonner le mal que tu m’as fait, mais jamais je ne te pardonnerais d’avoir ôté la vie de notre enfant”.
C’est depuis cet événement tragique que le fantôme de Marie hanterait le château. Certaines personnes aperceveraient sa silhouette, rodant aux alentours du parc, avant de pousser un cri effroyable, et de disparaître. La légende raconte qu’il vous est possible de l’observer, la nuit, lavant les vêtements ensanglantés de son enfant dans les eaux froides de la rivière de la Briante, qui coule au pied de la tour Couronnée.
Et vous, connaissiez-vous la tragique histoire de la Dame blanche d’Alençon
