[HALLOWEEN ]
Un cimetière médiéval de plus de 300 sépultures a été mis au jour au lieu-dit Céros (route de Lestrilles), autour de l'église Saint-Sauveur de Quillacq elle aussi exhumée, à l'occasion des fouilles menées en 2022 par le bureau d'études archéologiques Éveha.
Plusieurs sépultures du bas Moyen Âge (XIVe-XVe siècle) sont dites « atypiques ». L'une d'entre elles abrite ainsi un individu inhumé sur le ventre, loin des pratiques habituelles sur le dos et la tête orientée à l'ouest. Cela pourrait relever de rites déviants destinés à empêcher les morts de revenir hanter les vivants la nuit !
À l'époque médiévale, des histoires de morts-vivants affamés et revanchards, ayant perdu toute forme de conscience et d'humanité, se sont multipliées. Les personnes qui risquaient le plus de revenir d'entre les morts étaient celles décédées soudainement, souvent violemment, notamment à l'occasion d’épidémies meurtrières.
Certains corps étaient donc enterrés sur le ventre afin que le défunt continue de creuser s’il venait à se réveiller. On peut également retrouver d'autres méthodes encore plus radicales , à savoir des corps cloués dans leur tombe avec un pieu ou encore des cadavres brûlés ou décapités. Une fois le corps décomposé, il n’était plus considéré comme dangereux.
Vous constaterez donc que, si les morts-vivants ont le vent en poupe avec l’arrivée des zombies sur nos écrans, le mythe est en réalité bien plus ancien.
© Éveha
Un cimetière médiéval de plus de 300 sépultures a été mis au jour au lieu-dit Céros (route de Lestrilles), autour de l'église Saint-Sauveur de Quillacq elle aussi exhumée, à l'occasion des fouilles menées en 2022 par le bureau d'études archéologiques Éveha.
Plusieurs sépultures du bas Moyen Âge (XIVe-XVe siècle) sont dites « atypiques ». L'une d'entre elles abrite ainsi un individu inhumé sur le ventre, loin des pratiques habituelles sur le dos et la tête orientée à l'ouest. Cela pourrait relever de rites déviants destinés à empêcher les morts de revenir hanter les vivants la nuit !
À l'époque médiévale, des histoires de morts-vivants affamés et revanchards, ayant perdu toute forme de conscience et d'humanité, se sont multipliées. Les personnes qui risquaient le plus de revenir d'entre les morts étaient celles décédées soudainement, souvent violemment, notamment à l'occasion d’épidémies meurtrières.
Certains corps étaient donc enterrés sur le ventre afin que le défunt continue de creuser s’il venait à se réveiller. On peut également retrouver d'autres méthodes encore plus radicales , à savoir des corps cloués dans leur tombe avec un pieu ou encore des cadavres brûlés ou décapités. Une fois le corps décomposé, il n’était plus considéré comme dangereux.
Vous constaterez donc que, si les morts-vivants ont le vent en poupe avec l’arrivée des zombies sur nos écrans, le mythe est en réalité bien plus ancien.
© Éveha