Des acquisitions au sein de la résidence Montséjour de #Trèbes. L'Indépendant Carcassonne
L’interventionnisme sur la résidence Montséjour n’est pas près de cesser, puisque la ville vient de signer un partenariat avec l’Établissement public foncier (EPF) d’Occitanie pour poursuivre sa politique.
"L’EPF, explique le premier adjoint, Didier Carbonnel, accompagne la Ville dans les préemptions et négocie directement avec les propriétaires des acquisitions amiables. Le but est que la puissance publique acquière le plus de logements possibles sur les 30 qui composent la résidence. Il sera plus simple de trouver ensuite l’investisseur qui saura reconnaître le potentiel du bâtiment, situé devant le parc des Rives que nous aménagerons en bord d’Aude dans les prochaines années. Nous sommes déjà en pourparlers avec des aménageurs". Prochaine étape décisive de cette opération pour la municipalité : la mise en place, à compter du 1er mai 2025, du permis de louer, qui concernera non seulement la résidence Montséjour, mais aussi le centre ancien. "Le but est tout simplement d’interdire la mise en location des logements qui n’offrent pas les caractéristiques minimales en matière de décence ou de salubrité, précise l’élu. Les propriétaires de ces logements n’auront plus que deux options : soit procéder aux travaux exigés préalablement à leur mise en location, soit les vendre à la ville ou à l’EPF au prix des domaines, qui tiendra compte de leur état".
Tout un arsenal juridique, donc, qui fait dire au maire, Éric Ménassi que "même si la résidence Montséjour est une copropriété privée, la ville n’est pas impuissante et mobilisera tous les leviers possibles pour que cette résidence et son voisinage retrouvent la sérénité". Cette politique volontariste en termes d’habitat sur la commune s’accompagne d’un volet non moins important qu’est celui de l’aménagement du territoire. Les dernières catastrophes sur le sol national ou encore il y a quelques jours en Espagne, démontrent l’impérieuse nécessité de s’adapter au changement climatique. Pour Didier Carbonnel " l’enjeu est de taille et il dépasse largement notre ville. Nous travaillons activement avec Carcassonne Agglo, au travers notamment du Schéma de cohérence territoriale (Scot) afin d’adapter notre territoire et le rendre plus résilient."
Photo : Didier Carbonnel, 1er adjoint face au maire, Éric Ménassi.
L’interventionnisme sur la résidence Montséjour n’est pas près de cesser, puisque la ville vient de signer un partenariat avec l’Établissement public foncier (EPF) d’Occitanie pour poursuivre sa politique.
"L’EPF, explique le premier adjoint, Didier Carbonnel, accompagne la Ville dans les préemptions et négocie directement avec les propriétaires des acquisitions amiables. Le but est que la puissance publique acquière le plus de logements possibles sur les 30 qui composent la résidence. Il sera plus simple de trouver ensuite l’investisseur qui saura reconnaître le potentiel du bâtiment, situé devant le parc des Rives que nous aménagerons en bord d’Aude dans les prochaines années. Nous sommes déjà en pourparlers avec des aménageurs". Prochaine étape décisive de cette opération pour la municipalité : la mise en place, à compter du 1er mai 2025, du permis de louer, qui concernera non seulement la résidence Montséjour, mais aussi le centre ancien. "Le but est tout simplement d’interdire la mise en location des logements qui n’offrent pas les caractéristiques minimales en matière de décence ou de salubrité, précise l’élu. Les propriétaires de ces logements n’auront plus que deux options : soit procéder aux travaux exigés préalablement à leur mise en location, soit les vendre à la ville ou à l’EPF au prix des domaines, qui tiendra compte de leur état".
Tout un arsenal juridique, donc, qui fait dire au maire, Éric Ménassi que "même si la résidence Montséjour est une copropriété privée, la ville n’est pas impuissante et mobilisera tous les leviers possibles pour que cette résidence et son voisinage retrouvent la sérénité". Cette politique volontariste en termes d’habitat sur la commune s’accompagne d’un volet non moins important qu’est celui de l’aménagement du territoire. Les dernières catastrophes sur le sol national ou encore il y a quelques jours en Espagne, démontrent l’impérieuse nécessité de s’adapter au changement climatique. Pour Didier Carbonnel " l’enjeu est de taille et il dépasse largement notre ville. Nous travaillons activement avec Carcassonne Agglo, au travers notamment du Schéma de cohérence territoriale (Scot) afin d’adapter notre territoire et le rendre plus résilient."
Photo : Didier Carbonnel, 1er adjoint face au maire, Éric Ménassi.