#Trèbes. : les chantiers d’insertion : "du gagnant-gagnant" L'Indépendant Carcassonne
Un emploi, un accompagnement, un encadrement technique et des formations adaptées, les Chantiers d’insertion deviennent un tremplin professionnel. Bien connue à Trèbes, à travers, l’Itep (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) de Millegrand qui s’occupe d’enfants en difficulté scolaire et sociale, l’association Saint-Pierre Millepossibles assure également, depuis plusieurs années, une action spécifiquement dédiée à l’emploi.
L’objectif : permettre à un public très éloigné de l’emploi, répondant à certains critères (chômage longue durée, hébergement chez un tiers…), de se réinsérer dans le monde du travail par des missions locales, en lien avec les espaces verts, les travaux "bâtimentaires" ou encore le maraîchage. Une opportunité pour les personnes concernées comme pour la commune de Trèbes, qui propose bon nombre de chantiers d’insertion aux quatre coins de la ville.
"La collectivité en tire un double bénéfice, explique le maire Éric Ménassi. Non seulement, nous contribuons à aider des personnes en difficulté, très souvent des Trébéens, que des accidents de la vie ont éloigné durablement du marché du travail, mais nous répondons en plus à un besoin identifié auprès de nos concitoyens en termes d’entretien".
Un entretien particulièrement sensible en automne, lorsque feuilles et épines recouvrent peu à peu les espaces publics, et surtout au printemps, lorsque les mauvaises herbes commencent à pousser le long des trottoirs. "La présence des chantiers d’insertion est alors salutaire, car il est difficile de conserver une voirie nette depuis que la loi a interdit l’utilisation de produits phytosanitaires, complète le maire. Les services techniques de la mairie sont très satisfaits de ces renforts sur ces périodes tendues et c’est également l’occasion de transmettre leur expérience. Si on peut en profiter pour offrir une activité ponctuelle complétée par de la formation, à ceux qui en ont le plus besoin, c’est du gagnant-gagnant".
Certains ont pu d’ailleurs, depuis le début de la collaboration, s’insérer sur le marché du travail. Les actions ne se cantonnent pas qu’aux espaces verts, puisque les chantiers d’insertion se déploient dans les bâtiments, "toujours pour compléter l’action des services municipaux, poursuit le maire. Ces chantiers ont permis de procéder à la rénovation des appartements à l’étage de l’ancienne école élémentaire du centre-ville, que nous louons depuis plus d’un an à des internes en médecine. Ils interviennent aussi au CCAS, en renfort des agents, pour rénover les logements des Nids Trébéens. Nous limitons ainsi le temps de vacance des logements et pouvons les remettre très vite à disposition des résidents".
Photo : De gauche à droite : Laurent Gonzalez (directeur de l’Itep de Millegrand), Bruno Iglésias (directeur du CCAS), le maire, Éric Ménassi et Jacques Gazel (Intervenant activité chantier d’insertion).
Un emploi, un accompagnement, un encadrement technique et des formations adaptées, les Chantiers d’insertion deviennent un tremplin professionnel. Bien connue à Trèbes, à travers, l’Itep (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) de Millegrand qui s’occupe d’enfants en difficulté scolaire et sociale, l’association Saint-Pierre Millepossibles assure également, depuis plusieurs années, une action spécifiquement dédiée à l’emploi.
L’objectif : permettre à un public très éloigné de l’emploi, répondant à certains critères (chômage longue durée, hébergement chez un tiers…), de se réinsérer dans le monde du travail par des missions locales, en lien avec les espaces verts, les travaux "bâtimentaires" ou encore le maraîchage. Une opportunité pour les personnes concernées comme pour la commune de Trèbes, qui propose bon nombre de chantiers d’insertion aux quatre coins de la ville.
"La collectivité en tire un double bénéfice, explique le maire Éric Ménassi. Non seulement, nous contribuons à aider des personnes en difficulté, très souvent des Trébéens, que des accidents de la vie ont éloigné durablement du marché du travail, mais nous répondons en plus à un besoin identifié auprès de nos concitoyens en termes d’entretien".
Un entretien particulièrement sensible en automne, lorsque feuilles et épines recouvrent peu à peu les espaces publics, et surtout au printemps, lorsque les mauvaises herbes commencent à pousser le long des trottoirs. "La présence des chantiers d’insertion est alors salutaire, car il est difficile de conserver une voirie nette depuis que la loi a interdit l’utilisation de produits phytosanitaires, complète le maire. Les services techniques de la mairie sont très satisfaits de ces renforts sur ces périodes tendues et c’est également l’occasion de transmettre leur expérience. Si on peut en profiter pour offrir une activité ponctuelle complétée par de la formation, à ceux qui en ont le plus besoin, c’est du gagnant-gagnant".
Certains ont pu d’ailleurs, depuis le début de la collaboration, s’insérer sur le marché du travail. Les actions ne se cantonnent pas qu’aux espaces verts, puisque les chantiers d’insertion se déploient dans les bâtiments, "toujours pour compléter l’action des services municipaux, poursuit le maire. Ces chantiers ont permis de procéder à la rénovation des appartements à l’étage de l’ancienne école élémentaire du centre-ville, que nous louons depuis plus d’un an à des internes en médecine. Ils interviennent aussi au CCAS, en renfort des agents, pour rénover les logements des Nids Trébéens. Nous limitons ainsi le temps de vacance des logements et pouvons les remettre très vite à disposition des résidents".
Photo : De gauche à droite : Laurent Gonzalez (directeur de l’Itep de Millegrand), Bruno Iglésias (directeur du CCAS), le maire, Éric Ménassi et Jacques Gazel (Intervenant activité chantier d’insertion).