Un joli texte plein de douceur à partager pour vous aider à entamer une nouvelle semaine dans les meilleures dispositions !
Bernard CLEMENT
Lors de ma promenade de ce matin, je flânais tranquillement sur un chemin herbeux, quand j'entendis des petits bruits étouffés par le chant des oiseaux et le souffle de quelques sportifs qui exalhaient des volutes de buée en courant dans l'air frais du petit matin, je laissais quant à moi dériver mon regard vers ces sons presque inaudibles .
Et je le vis......
Un petit écureuil aux oeillades inquietes s'empressait de cacher ses provisions sous un tas de feuilles mortes.
Nous nous considerames un court instant, nos regards se tinrent, et puis sans raison apparente, ce petit être à la queue en panache brune sauta sur une branche d'arbre et s'y réfugia tout en continuant à m'observer.
Sans gestes brusques, doucement pour ne pas l'inquiéter davantage, je m'assis sur un tronc d'arbre coupé et vêtu de mousse aux reflets de velours, et je l'observais discrètement .
Ce petit bonhomme faisait de même.
Sans le montrer il epiait tout ce que je faisais.
Ce petit curieux courrait sur la branche et prenait plus de hauteur pour mieux discerner mes attitudes.
Manque de bol, je ne faisais rien, à par le regarder en silence .
Jusqu'où la curiosité pouvait-elle le mener
Qu'était il capable de faire si je conservais mon mutisme et si je retenais mes gestes afin de ne pas le perturber plus qu'il n'était.
Et pourquoi ne se sauvait il pas puisque son instinct le conduirait inévitablement à retrouver ce qu'il avait caché sous ces feuilles dorées qui tapissaient le chemin aux parfums de l'automne.
[ La moiteur de la terre dégageait une odeur chaude et brute de champignons et de mousse. ]
D'ailleurs où avait mis son butin
Je pris un fin branchage et je triturais la terre machinalement sous les yeux du petit collectionneur de noisettes et de glands qui considéra autrement ma façon de l'appréhender. Mon invitation cochait-elle toutes les cases pour une rencontre.
Il ne bougeait plus , il réfléchissait sans doute à comment récupérer son bien sans être chassé par cette bonne femme qui laissait ses doigts onduler dans le vide et palper l'invisible comme on le ferait avec une oeuvre d'art.
Je profitais de ce moment pour passer en revue les alentours.
Les arbres prennent doucement leur ton épicé et ambré, quelques fleurettes parsement de gauche à droite leur blancheur virginale , petite pointe de délicatesse dans cette atmosphère bucoliquement automnale.
Lorsque mes yeux revinrent vers l'animal, je m'aperçus qu'il avait disparu.
Quel dommage, nous ne ferons donc pas connaissance.
Je repris le chemin du retour légèrement peinée de cette déconvenue. Je m'en voulais aussi de ne pas avoir respecté le bien être de cet animal.
Quand par magie j'entendis de nouveau ces petits bruits du départ, je me suis retournée et j'ai vu mon gaillard tout occupé à ranger dans sa petite gueule ses gourmandises.
Sans plus le troubler je le laissais à ses occupations ; inutile de l'apeurer de nouveau.
Qu'il vive sa vie en toute liberté ; les hommes n'y sont pas invités et il nous le fait savoir.
En chemin , le village apparut.
Une maison aux poutres apparentes avait les murs peints d'une couleur rose sable et dotés de trois niches qui accueillaient des statuettes de figures mythologiques : Ulysse Poseidon; et Persephone , tous mis en valeur par une lumière dorée .
Chaque matin je ne me lasse pas de venir dans ce lieu palpitant de réflexion et de savoir et je mesure la chance que j'ai de vivre tout cela , de vivre ici tout simplement.
Je viens de prendre une douche froide , je me prépare un smoothie de fruits , légumes et gingembre, je vais le siroter avec délectation au jardin près de mes trois vauriens à quatre pattes et profiter du doux soleil blond de septembre tout en lisant une oeuvre de Georges Sand ( Valentine )
Que votre journée soit aussi douce et paisible que la mienne , profitez vous aussi du soleil et de la tiédeur de ce nouveau jour avec votre petite famille , entre amis ou seuls et n'oubliez surtout pas d'être heureux.
Bernard CLEMENT
Lors de ma promenade de ce matin, je flânais tranquillement sur un chemin herbeux, quand j'entendis des petits bruits étouffés par le chant des oiseaux et le souffle de quelques sportifs qui exalhaient des volutes de buée en courant dans l'air frais du petit matin, je laissais quant à moi dériver mon regard vers ces sons presque inaudibles .
Et je le vis......
Un petit écureuil aux oeillades inquietes s'empressait de cacher ses provisions sous un tas de feuilles mortes.
Nous nous considerames un court instant, nos regards se tinrent, et puis sans raison apparente, ce petit être à la queue en panache brune sauta sur une branche d'arbre et s'y réfugia tout en continuant à m'observer.
Sans gestes brusques, doucement pour ne pas l'inquiéter davantage, je m'assis sur un tronc d'arbre coupé et vêtu de mousse aux reflets de velours, et je l'observais discrètement .
Ce petit bonhomme faisait de même.
Sans le montrer il epiait tout ce que je faisais.
Ce petit curieux courrait sur la branche et prenait plus de hauteur pour mieux discerner mes attitudes.
Manque de bol, je ne faisais rien, à par le regarder en silence .
Jusqu'où la curiosité pouvait-elle le mener
Qu'était il capable de faire si je conservais mon mutisme et si je retenais mes gestes afin de ne pas le perturber plus qu'il n'était.
Et pourquoi ne se sauvait il pas puisque son instinct le conduirait inévitablement à retrouver ce qu'il avait caché sous ces feuilles dorées qui tapissaient le chemin aux parfums de l'automne.
[ La moiteur de la terre dégageait une odeur chaude et brute de champignons et de mousse. ]
D'ailleurs où avait mis son butin
Je pris un fin branchage et je triturais la terre machinalement sous les yeux du petit collectionneur de noisettes et de glands qui considéra autrement ma façon de l'appréhender. Mon invitation cochait-elle toutes les cases pour une rencontre.
Il ne bougeait plus , il réfléchissait sans doute à comment récupérer son bien sans être chassé par cette bonne femme qui laissait ses doigts onduler dans le vide et palper l'invisible comme on le ferait avec une oeuvre d'art.
Je profitais de ce moment pour passer en revue les alentours.
Les arbres prennent doucement leur ton épicé et ambré, quelques fleurettes parsement de gauche à droite leur blancheur virginale , petite pointe de délicatesse dans cette atmosphère bucoliquement automnale.
Lorsque mes yeux revinrent vers l'animal, je m'aperçus qu'il avait disparu.
Quel dommage, nous ne ferons donc pas connaissance.
Je repris le chemin du retour légèrement peinée de cette déconvenue. Je m'en voulais aussi de ne pas avoir respecté le bien être de cet animal.
Quand par magie j'entendis de nouveau ces petits bruits du départ, je me suis retournée et j'ai vu mon gaillard tout occupé à ranger dans sa petite gueule ses gourmandises.
Sans plus le troubler je le laissais à ses occupations ; inutile de l'apeurer de nouveau.
Qu'il vive sa vie en toute liberté ; les hommes n'y sont pas invités et il nous le fait savoir.
En chemin , le village apparut.
Une maison aux poutres apparentes avait les murs peints d'une couleur rose sable et dotés de trois niches qui accueillaient des statuettes de figures mythologiques : Ulysse Poseidon; et Persephone , tous mis en valeur par une lumière dorée .
Chaque matin je ne me lasse pas de venir dans ce lieu palpitant de réflexion et de savoir et je mesure la chance que j'ai de vivre tout cela , de vivre ici tout simplement.
Je viens de prendre une douche froide , je me prépare un smoothie de fruits , légumes et gingembre, je vais le siroter avec délectation au jardin près de mes trois vauriens à quatre pattes et profiter du doux soleil blond de septembre tout en lisant une oeuvre de Georges Sand ( Valentine )
Que votre journée soit aussi douce et paisible que la mienne , profitez vous aussi du soleil et de la tiédeur de ce nouveau jour avec votre petite famille , entre amis ou seuls et n'oubliez surtout pas d'être heureux.