Bonjour à toutes et à tous,
ci-dessous un article concernant la banque postale de notre village publié sur le site de Monsieur Antoine Sanchez, "A VRAI DIRE", ancien conseiller municipal.
Bonne lecture !
Compte rendu de la réunion du 14 octobre, l’avenir de la Poste.
Par Infos locales le 17 octobre 2024
La réunion du 14 octobre sur le projet d'Agence Postale Communale a effectivement suscité de nombreuses frustrations, notamment à cause de la manière dont le projet a été présenté. Nous avons ressenti que tout semblait déjà acté que nous n’avions pas le choix, laissant aucune place aux remarques et interrogations des citoyens. Cette impression que la décision était déjà prise, malgré la consultation publique, a contribué à un sentiment d'impuissance parmi les participants, qui se sont sentis écartés d’un processus de décision qui les concerne pourtant directement.
Je me permets de soulever une question fondamentale : si, dans leur programme électoral, les élus avaient clairement mentionné la fermeture du bureau de poste au profit d’une Agence Postale Communale (APC), auraient-ils obtenu le même résultat lors des élections
Il est important de se demander si les citoyens auraient exprimé le même soutien à la majorité actuelle s’ils avaient été informés de ce projet dès le départ. La transformation d’un bureau de poste en APC entraîne des changements significatifs, notamment en termes de service, de responsabilité communale, et de confidentialité. Il est légitime de penser que beaucoup d'entre nous, habitants, auraient voulu être informés de ce projet avant de faire leur choix lors des dernières élections.
Cette décision appartient aux citoyens !
Le maire, convaincu dès le départ de la pertinence du projet, a semblé percevoir la décision finale comme une simple formalité à faire valider par le Conseil Municipal, renforçant ainsi l’impression d’un débat en trompe-l'œil. Par ailleurs, à prendre avec précaution, des rumeurs, bruits de couloir circulent, laissant entendre que le local de La Poste serait déjà promis à un brasseur Si cela s’avérait fondé, cela confirmerait que la décision avait été prise bien avant même la consultation et la validation par le Conseil Municipal, remettant en question également la confidentialité d'une information. Cette situation soulève de sérieuses interrogations sur la transparence et la véritable prise en compte des citoyens dans ce processus décisionnel.
Cette évolution vers une APC, qui semble privilégier une approche plus pragmatique ou économique pour La Poste, peut donner l’impression que la préservation des services publics n’est plus une priorité. Dans le contexte des communes rurales, où la réduction des services publics ou de santé est une préoccupation majeure, cette différence de gestion et de vision invite à s’interroger sur les orientations futures et sur l’impact que de telles décisions pourraient avoir sur la cohésion sociale et le maintien des services de proximité.
La remarque indélicate du maire m'invitant à consulter d'autres maires (alors que c'est son travail et non le mien tout en sachant que le Martinet à ma connaissance n'a pas encore pris de décision) semble davantage être une tentative de détourner ou de clore un débat devenu difficile, notamment pour les représentants de La Poste. Ces derniers, souvent à court d’arguments convaincants ou feignant de ne pas comprendre les questions posées, ont donné l’impression de ne pas être suffisamment préparés à fournir des réponses claires et satisfaisantes. Cette situation souligne les lacunes dans la justification du projet d’Agence Postale Communale, notamment en matière de transparence et de garanties de la confidentialité, des éléments cruciaux qui n’ont pas été suffisamment abordés.
Le manque de transparence aggrave les doutes concernant l’opportunité de ce projet. D’autant plus que le contrat entre La Poste, l’AMF et l’État est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, et potentiellement jusqu’en 2026 selon les représentants de La Poste. Cela signifie que nous disposons encore de temps pour réfléchir, évaluer les évolutions possibles de la situation, et déterminer la meilleure voie à suivre sans précipitation, en prenant en compte les intérêts réels des citoyens et de la commune.
En somme, l'absence de réelle écoute, couplée à des réponses insatisfaisantes, sape la confiance des administrés envers ce projet et la manière dont il est géré.
Pour mémoire : la fermeture du bureau de poste entraînerait une perte locative de 450 € par mois pour la commune. En contrepartie, La Poste propose une compensation de 1 209 € par mois pour 12 heures de présence réparties sur 5 jours dans le cadre de l'Agence Postale Communale (APC), accompagnée d'une prime exceptionnelle de 3 000 € pour l'installation. Ce transfert de charges apparaît clairement insuffisant et risque de peser lourdement sur l'enveloppe budgétaire de la commune, sans oublier les nombreuses contraintes et responsabilités supplémentaires que cela imposerait à la collectivité.
Cette situation mérite une réflexion approfondie, car les compensations proposées par La Poste ne semblent pas en mesure de couvrir efficacement les pertes financières ni de garantir la pérennité d’un service public de qualité.
Je joins à cet article un modèle de convention qui vous permettra de juger de manière plus précise les implications de cette transformation. Je doute que la municipalité ait pleinement pris connaissance des tenants et aboutissants de cette convention avant de se lancer dans cette démarche.
Par ailleurs, la fin du service public postal tel qu'assuré par l'État sans contrat ni contrainte, laisserait la place à une convention signée avec une Société Anonyme, La Poste, qui, dans cette configuration, délègue et sous-traite une part de son travail aux communes. Cette externalisation du service public représente un changement de modèle qui mérite une réflexion approfondie, car elle transfère des responsabilités importantes à la municipalité sans garantie de long terme ni bénéfice économique.
La CAF (capacité d’auto-financement) sera l'objet de mon prochain article déjà élaboré ainsi que des commentaires sur l’audit financier réalisé par la commune.
Antoine Sanchez
Ancien Conseiller Municipal
Modèle de convention
DEL2024-07-59-ANNEXE-Convention-de-partenariat-La-Poste-Agence-CommunaleTélécharger
ci-dessous un article concernant la banque postale de notre village publié sur le site de Monsieur Antoine Sanchez, "A VRAI DIRE", ancien conseiller municipal.
Bonne lecture !
Compte rendu de la réunion du 14 octobre, l’avenir de la Poste.
Par Infos locales le 17 octobre 2024
La réunion du 14 octobre sur le projet d'Agence Postale Communale a effectivement suscité de nombreuses frustrations, notamment à cause de la manière dont le projet a été présenté. Nous avons ressenti que tout semblait déjà acté que nous n’avions pas le choix, laissant aucune place aux remarques et interrogations des citoyens. Cette impression que la décision était déjà prise, malgré la consultation publique, a contribué à un sentiment d'impuissance parmi les participants, qui se sont sentis écartés d’un processus de décision qui les concerne pourtant directement.
Je me permets de soulever une question fondamentale : si, dans leur programme électoral, les élus avaient clairement mentionné la fermeture du bureau de poste au profit d’une Agence Postale Communale (APC), auraient-ils obtenu le même résultat lors des élections
Il est important de se demander si les citoyens auraient exprimé le même soutien à la majorité actuelle s’ils avaient été informés de ce projet dès le départ. La transformation d’un bureau de poste en APC entraîne des changements significatifs, notamment en termes de service, de responsabilité communale, et de confidentialité. Il est légitime de penser que beaucoup d'entre nous, habitants, auraient voulu être informés de ce projet avant de faire leur choix lors des dernières élections.
Cette décision appartient aux citoyens !
Le maire, convaincu dès le départ de la pertinence du projet, a semblé percevoir la décision finale comme une simple formalité à faire valider par le Conseil Municipal, renforçant ainsi l’impression d’un débat en trompe-l'œil. Par ailleurs, à prendre avec précaution, des rumeurs, bruits de couloir circulent, laissant entendre que le local de La Poste serait déjà promis à un brasseur Si cela s’avérait fondé, cela confirmerait que la décision avait été prise bien avant même la consultation et la validation par le Conseil Municipal, remettant en question également la confidentialité d'une information. Cette situation soulève de sérieuses interrogations sur la transparence et la véritable prise en compte des citoyens dans ce processus décisionnel.
Cette évolution vers une APC, qui semble privilégier une approche plus pragmatique ou économique pour La Poste, peut donner l’impression que la préservation des services publics n’est plus une priorité. Dans le contexte des communes rurales, où la réduction des services publics ou de santé est une préoccupation majeure, cette différence de gestion et de vision invite à s’interroger sur les orientations futures et sur l’impact que de telles décisions pourraient avoir sur la cohésion sociale et le maintien des services de proximité.
La remarque indélicate du maire m'invitant à consulter d'autres maires (alors que c'est son travail et non le mien tout en sachant que le Martinet à ma connaissance n'a pas encore pris de décision) semble davantage être une tentative de détourner ou de clore un débat devenu difficile, notamment pour les représentants de La Poste. Ces derniers, souvent à court d’arguments convaincants ou feignant de ne pas comprendre les questions posées, ont donné l’impression de ne pas être suffisamment préparés à fournir des réponses claires et satisfaisantes. Cette situation souligne les lacunes dans la justification du projet d’Agence Postale Communale, notamment en matière de transparence et de garanties de la confidentialité, des éléments cruciaux qui n’ont pas été suffisamment abordés.
Le manque de transparence aggrave les doutes concernant l’opportunité de ce projet. D’autant plus que le contrat entre La Poste, l’AMF et l’État est en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, et potentiellement jusqu’en 2026 selon les représentants de La Poste. Cela signifie que nous disposons encore de temps pour réfléchir, évaluer les évolutions possibles de la situation, et déterminer la meilleure voie à suivre sans précipitation, en prenant en compte les intérêts réels des citoyens et de la commune.
En somme, l'absence de réelle écoute, couplée à des réponses insatisfaisantes, sape la confiance des administrés envers ce projet et la manière dont il est géré.
Pour mémoire : la fermeture du bureau de poste entraînerait une perte locative de 450 € par mois pour la commune. En contrepartie, La Poste propose une compensation de 1 209 € par mois pour 12 heures de présence réparties sur 5 jours dans le cadre de l'Agence Postale Communale (APC), accompagnée d'une prime exceptionnelle de 3 000 € pour l'installation. Ce transfert de charges apparaît clairement insuffisant et risque de peser lourdement sur l'enveloppe budgétaire de la commune, sans oublier les nombreuses contraintes et responsabilités supplémentaires que cela imposerait à la collectivité.
Cette situation mérite une réflexion approfondie, car les compensations proposées par La Poste ne semblent pas en mesure de couvrir efficacement les pertes financières ni de garantir la pérennité d’un service public de qualité.
Je joins à cet article un modèle de convention qui vous permettra de juger de manière plus précise les implications de cette transformation. Je doute que la municipalité ait pleinement pris connaissance des tenants et aboutissants de cette convention avant de se lancer dans cette démarche.
Par ailleurs, la fin du service public postal tel qu'assuré par l'État sans contrat ni contrainte, laisserait la place à une convention signée avec une Société Anonyme, La Poste, qui, dans cette configuration, délègue et sous-traite une part de son travail aux communes. Cette externalisation du service public représente un changement de modèle qui mérite une réflexion approfondie, car elle transfère des responsabilités importantes à la municipalité sans garantie de long terme ni bénéfice économique.
La CAF (capacité d’auto-financement) sera l'objet de mon prochain article déjà élaboré ainsi que des commentaires sur l’audit financier réalisé par la commune.
Antoine Sanchez
Ancien Conseiller Municipal
Modèle de convention
DEL2024-07-59-ANNEXE-Convention-de-partenariat-La-Poste-Agence-CommunaleTélécharger