Le 26 août à 8 heures du matin, une barrière a été mise en place comme il avait été annoncé par le maire, exerçant ses pouvoirs de police (arrêté en vue de protéger les personnes et le patrimoine de Rabastens). Dès 12h10 du même jour, cette barrière était violemment arrachée par un individu qui est descendu de son véhicule pour commettre cet acte de vandalisme : le numéro de la plaque d’immatriculation a été fort heureusement relevé par un riverain qui a eu une altercation avec cette personne. Prévenu, le maire est allé aussitôt déposer plainte à la gendarmerie.

Pour ceux qui ne sont pas convaincus du bien fondé de la décision prise par le maire, ils peuvent regarder le niveau qu’a atteint la dégradation de la rue du Consistoire dans la photo ci-dessous : elle montre quel effet ont produit les 2.000 véhicules/jour en deux semaines (un jour sur deux sur un mois).

En outre, puisque de tels énergumènes sont susceptibles d’emprunter ces rues sans trottoirs, il est clair qu’il fallait absolument prendre cette décision dont nous n’ignorons pas pour autant les effets négatifs, notamment sur le commerce.

Ajoutons qu’un des capteurs des remparts indique des écarts qui varient de -1,6 à -6,6 mn en quelques jours par rapport à la situation de référence (10 mn ce sont des mesures à prendre, 20 mn c’est l’évacuation des habitations sur les quais).