Retour sur les 120 de la Nacioun Gardiano , discours de Frédéric Gibert, adjoint aux festivités
Madame Amélie Laugier, Reine d’Arles,
Et ses demoiselles d’Honneur,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur Béranger Aubanel, vice-capitaine de la Nacioun gardiano,
Mesdames et Messieurs les membres de la Nacioun gardiano,
Mesdames et Messieurs les membres du Félibrige, Monsieur Paulin Reynard, Capoulié,
Monsieur Jean Elie Agnel, délégataire des Arènes,
Monsieur, le Curé, Mon père,
Messieurs les gardians, Mesdames les arlésiennes, Mesdames les membres des groupes Mantenenco et Baroncelli,
Mesdames et messieurs les membres des groupes de folklores,
Santoises, Saintois,
Chers Amis,
Il y a 120 ans, à quelques foulées d’ici, Folco de Baroncelli Javon, Jules et Jean GRAND, Jean Bérard, Marcel GRAND, Jules Arnaud, Emile Marignan, Henri et Alphonse Hébrard, et Yvan Pranish Nikoff fondent le Coumitat Vierginenco au Mas de l’Amarée.
Sur demande de Frédéric Mistral, les gardians sont peu à peu, associés aux festivités, le costume local est parfait et codifié, les pratiques renouvelées et l’implication des gardians dans les évènements locaux rencontre un vif succès.
En 1909, le Marquis accompagné de gardians décide d’accueillir près de 200 touristes à la gare des Saintes, évènement local qui rencontre un grand succès médiatique.
Le Coumitat Vierginenco est remplacé le 16 septembre 1909 par la Nacioun Gardiano, la bannière est créée et depuis cette date, la Nacioun accompagne la vie, les festivités des camarguais et des saintois.
Officiellement, son but est de « maintenir et de glorifier le costume, les us et les traditions du pays d'Arles, de la Camargue et des pays taurins ».
Certes il n’y a plus de gare aux Saintes Maries de la Mer, mais depuis, la Nacioun Gardiano s’est impliqué pour des causes locales au gré des générations, au gré des différents capitaines qui se sont succédé, aux côtés des gitans pour les processions, aux côtés des camarguais pour défendre les paysages entre autres.
Si nous avons en cet instant une pensée pour notre ami regretté Guy Chaptal, la Nacioun Gardiano vient de loin, son histoire est belle, et je tiens à vous le dire, Monsieur le vice-Capitaine, cher Bérenger Aubanel, dans ce monde numérique ou tout change si vite, ou les repères éclatent et disparaissent, permettez-moi de vous adresser au nom de tous les saintoises et saintois, aux noms de Madame le Maire Christelle Aillet et du Conseil municipal,
un profond merci.
Merci de lever en 2024, fièrement et inlassablement les tridents pour rappeler que nos traditions sont plus que jamais fragiles, mais elles sont là, nous les aimons et elles sont bien défendues.
Joyeux anniversaire et longue vie à la Nacioun Gardiano. Merci
Madame Amélie Laugier, Reine d’Arles,
Et ses demoiselles d’Honneur,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur Béranger Aubanel, vice-capitaine de la Nacioun gardiano,
Mesdames et Messieurs les membres de la Nacioun gardiano,
Mesdames et Messieurs les membres du Félibrige, Monsieur Paulin Reynard, Capoulié,
Monsieur Jean Elie Agnel, délégataire des Arènes,
Monsieur, le Curé, Mon père,
Messieurs les gardians, Mesdames les arlésiennes, Mesdames les membres des groupes Mantenenco et Baroncelli,
Mesdames et messieurs les membres des groupes de folklores,
Santoises, Saintois,
Chers Amis,
Il y a 120 ans, à quelques foulées d’ici, Folco de Baroncelli Javon, Jules et Jean GRAND, Jean Bérard, Marcel GRAND, Jules Arnaud, Emile Marignan, Henri et Alphonse Hébrard, et Yvan Pranish Nikoff fondent le Coumitat Vierginenco au Mas de l’Amarée.
Sur demande de Frédéric Mistral, les gardians sont peu à peu, associés aux festivités, le costume local est parfait et codifié, les pratiques renouvelées et l’implication des gardians dans les évènements locaux rencontre un vif succès.
En 1909, le Marquis accompagné de gardians décide d’accueillir près de 200 touristes à la gare des Saintes, évènement local qui rencontre un grand succès médiatique.
Le Coumitat Vierginenco est remplacé le 16 septembre 1909 par la Nacioun Gardiano, la bannière est créée et depuis cette date, la Nacioun accompagne la vie, les festivités des camarguais et des saintois.
Officiellement, son but est de « maintenir et de glorifier le costume, les us et les traditions du pays d'Arles, de la Camargue et des pays taurins ».
Certes il n’y a plus de gare aux Saintes Maries de la Mer, mais depuis, la Nacioun Gardiano s’est impliqué pour des causes locales au gré des générations, au gré des différents capitaines qui se sont succédé, aux côtés des gitans pour les processions, aux côtés des camarguais pour défendre les paysages entre autres.
Si nous avons en cet instant une pensée pour notre ami regretté Guy Chaptal, la Nacioun Gardiano vient de loin, son histoire est belle, et je tiens à vous le dire, Monsieur le vice-Capitaine, cher Bérenger Aubanel, dans ce monde numérique ou tout change si vite, ou les repères éclatent et disparaissent, permettez-moi de vous adresser au nom de tous les saintoises et saintois, aux noms de Madame le Maire Christelle Aillet et du Conseil municipal,
un profond merci.
Merci de lever en 2024, fièrement et inlassablement les tridents pour rappeler que nos traditions sont plus que jamais fragiles, mais elles sont là, nous les aimons et elles sont bien défendues.
Joyeux anniversaire et longue vie à la Nacioun Gardiano. Merci