Exposition « La Grande Guerre des Cartes Postales »
Août 1914 : pour la première fois dans l’histoire, le jeu des alliances diplomatiques entraine le monde dans la guerre, opposant deux camps et des millions d’hommes dans un corps à corps insensé. Dès les premiers jours du conflit, la carte postale illustrée –facile à produire en ces temps de désorganisation générale, facile à diffuser et bon marché – donne à la guerre sa traduction visuelle et populaire.
Reproductions de photographies, photomontages, illustrations informatives ou satiriques, portraits et caricatures, scènes reconstituées ou témoignages fidèles, les images, innombrables, semblent compenser le peu d’informations fiables qui circulent alors et servent d’exutoire à la peur suscitée par cette plongée dans la Guerre. Propagande Reflet des imaginaires collectifs Ciment social La carte postale et ses nombreuses illustrations racontent une société effarée par le cataclysme qui se joue, une société capable de fustiger son adversaire pour mieux croire en sa victoire. Une société également capable de produire une imagerie humoristique, légère ou encore érotique, propre à donner l’illusion que, même en temps de guerre, la vie prend le dessus.
L’exposition confronte l’iconographie des deux camps adverses pendant la Grande guerre au travers d’un de ses médias illustrés les plus populaires à l’époque, la carte postale. L’ensemble présente, analyse et contextualise une centaine de cartes postales (caricatures, illustrations réalistes ou humoristiques, photomontages, portraits…). Cet ensemble permet d’analyser l’imaginaire de guerre qui s’élabore à l’époque, souvent très éloigné des réalités du conflit…
Août 1914 : pour la première fois dans l’histoire, le jeu des alliances diplomatiques entraine le monde dans la guerre, opposant deux camps et des millions d’hommes dans un corps à corps insensé. Dès les premiers jours du conflit, la carte postale illustrée –facile à produire en ces temps de désorganisation générale, facile à diffuser et bon marché – donne à la guerre sa traduction visuelle et populaire.
Reproductions de photographies, photomontages, illustrations informatives ou satiriques, portraits et caricatures, scènes reconstituées ou témoignages fidèles, les images, innombrables, semblent compenser le peu d’informations fiables qui circulent alors et servent d’exutoire à la peur suscitée par cette plongée dans la Guerre. Propagande Reflet des imaginaires collectifs Ciment social La carte postale et ses nombreuses illustrations racontent une société effarée par le cataclysme qui se joue, une société capable de fustiger son adversaire pour mieux croire en sa victoire. Une société également capable de produire une imagerie humoristique, légère ou encore érotique, propre à donner l’illusion que, même en temps de guerre, la vie prend le dessus.
L’exposition confronte l’iconographie des deux camps adverses pendant la Grande guerre au travers d’un de ses médias illustrés les plus populaires à l’époque, la carte postale. L’ensemble présente, analyse et contextualise une centaine de cartes postales (caricatures, illustrations réalistes ou humoristiques, photomontages, portraits…). Cet ensemble permet d’analyser l’imaginaire de guerre qui s’élabore à l’époque, souvent très éloigné des réalités du conflit…